Habitation Velier Mount Gay Last Ward

 Mount Gay inhabituel. Très belle menthe - rappelle presque une TDL.

 Il ne m'a pas époustouflé, mais j'ai trouvé la finale brûlée intéressante. L'intégration de l'alcool est un peu déséquilibrée.

 Un rhum solide, mais qui, à mes yeux, n'a presque rien d'enthousiasmant. On y reconnaît des épices, des herbes, du bois, un peu de douceur caramélisée et une note de fumée bien présente, à laquelle s'ajoute un peu de fruité.

 Pour terminer le week-end de Pentecôte, une petite comparaison mount gay last ward. Les deux sont très similaires, mais les nuances sont différentes. Dans l'arrière-pensée, les deux me font un peu penser à T.D.L's. Pour moi, c'est une course au coude à coude, mais je préférerais le RX190 en raison de son meilleur rapport qualité/prix.

 Du cuir, du végétal, des herbes amères, des amandes et du citron au nez, avec du bois de santal qu’on va retrouver en bouche aussi avec des fruits tropicaux et du cuir. La finale est moyennement longue sur le santal et les fruits. Un beau rhum avec un boisé aromatique, de la fraîcheur et des fruits.

 C'est vraiment un super support gay !

 Très bon ! Marqué par beaucoup de fruits tropicaux (acides) et d'agrumes, d'herbes, d'épices, de chocolat et de miel. Profil passionnant et matière de base savoureuse, rendue plus complexe par le fût de bourbon, mais ne possédant pas encore le raffinement et la rondeur souhaitables.

 Puis l'Habitation Velier suivante, maintenant un Mount Gay. Au nez, nous avons beaucoup de vanille et de caramel, mais aussi de la colle et des solvants. En bouche, nous avons aussi beaucoup de vanille, entourée d'herbes et surtout de menthe.

 Un rhum très épicé avec une touche sucrée.il manque de profondeur, malheureusement, un peu de funky aurait fait l'affaire pour cette version.je recommande d'ajouter un peu d'eau ce qui lui donnera un goût plus "Bajan".

 8,3:On the nose, typical Bajan notes with baking spices, roasted wood, yellow fruits, orange peel, glue. On aeration, caramel is stronger, nuts with an almond, leather, vanilla and some banana. 8,6:On the palate, the attack is very fruity with yellow fruits, citrus, tropical fruits like banana, coconut, dried fruits like apricots, woody with roasted notes like leather, caramel, dark chocolate and spicy with baking spices, a bit salty, medicinal with solvents, hints of petrol and menthol.A molasses is herbaceous... 8,5:The finish is dry, smoky, fruity, the wood is still roasted, perhaps burnt with confectionery, toffee, caramel, nuts, still salty and spicy.The molasses is herbaceous, also a bit vegetal.There are some menthol undertones..

 Un rhum assez unique en son genre. Le nez est assez dense, presque poussiéreux avec pas mal de colle, de solvants et de notes médicinales auxquelles s’ajoutent les notes sombres de cuir, de chocolat, d’amande et de noix. Le boisé épicé est assez intense et laisse présager quelque chose de rustre. L’impression du nez se confirme au palais. On a une bouche puissante, sombre, amère, pimentée, alcoolique, herbacée, rôtie et boisée. À noter une touche d’orange et surtout le menthol qui fait irruption de nul part et confère une fraîcheur des plus agréables. L’alcool pourrait être mieux intégré. Les notes empyreumatiques et l’amertume l’emportent malheureusement sur le reste du profil. La finale est sèche, amère, longue sur des notes fumées, salées, épicées et végétales, voir terreuses. Un profil original et intéressant mais un peu trop déséquilibré entre l’alcool et les notes fumées et épicées trop dominants.

 Beau rhum de la Barbade mais inhabituel. Bien concentré. De beaux agrumes sur la trame plus sombre du bois. C'est vraiment un nez accrocheur mais on pourrait se croire chez TDL. Ça rend l'appréciation de ce rhum rigolote quand on voit aujourd'hui combien se vendent des bouteilles qui se rapprochent de celle ci en terme de gout... C'était 100€, ça semble une autre époque très lointaine...

 Not recognizable as Mount Gay. Still somewhat monotonous on the nose, a tobacco and herbal extract explodes in the mouth. Exciting that this can also be Barbados, would have blindly bet on a Trinidad rum. PLV is good in my opinion but not very good

 Un rhum Mount Gay intéressant. Le bruit est assez sobre, quelques fruits tropicaux, du sucre muscavado et des livres reliés en cuir. En bouche, il est plus subtil que ce à quoi je m'attendais et se boit bien en dessous du taux d'alcoolémie. Modérément intégré, avec de longs éléments de cuir et un peu de bois carbonisé. Il présente des couches plus orientées vers le sucre et le fruit, mais reste globalement plus sec. La finale est moyenne et, une fois de plus, assez bien maîtrisée. Un MG solide mais qui ne met pas le feu aux poudres comme d'autres Velier, un peu timide et plat pour montrer le meilleur de l'esprit.

 Selon le Dr Frank Ward, les embouteillages Velier de Mount Gay ont été trop vieillis et ont donc perdu une partie de leurs arômes classiques. Comme le MG pur pot still est censé être meilleur à 4 ou 5 ans d'âge, voyons ce qu'il en est. Le nez est doux et minéral, avec des arômes de pluie fraîche et de pierres de rivière. Un peu plat à mon goût, il faut l'admettre. Cependant, l'agitation continue du liquide opère une certaine magie en libérant un profil vibrant inattendu. C'est très camphré, cuiré et saupoudré d'épices d'hiver. D'abord le vinaigre balsamique. Puis un soupçon d'origan qui se perpétue jusqu'à la finale. Suivent un bâton de colle dure, des écorces d'ananas et des copeaux de bois de cèdre. Un profil très rassis brisé par une légère caramélisation, des abricots secs et des écorces d'orange fraîche. En bouche, le liquide s'oriente davantage vers les fruits secs, accompagnés d'écorces d'ananas et de zestes d'orange. C'est doux, boisé, malté et tout ce à quoi on peut s'attendre à ce stade. Le camphre occupe toujours une place prépondérante, avec des notes de moisi, de terre et de refroidissement. Il y a des pins, du terreau, de l'origan et beaucoup, beaucoup de menthe. Le goût des herbes et de la menthe persiste, me poussant à me resservir et me grattant la tête en me demandant pourquoi les dégustateurs font l'éloge des TDL '01-'03, mais haussent les sourcils devant celle-ci. Je suis désolé, Dr Ward. J'aime vraiment cela.