Velier Long Pond Cambridge STC❤️E 2005

Beaucoup de massepain et de vernis dans le nez. En bouche, incroyablement intense et complexe. Légèrement acidulé, épicé et fruité. Les 18 ans de maturation tropicale donnent naissance à une édition absolument top. L'un de mes coups de cœur du Whisky Live Paris 2023.

Quelle planche.... Mangue fermentée trop mûre, citron vert salé, pâte d'amande discrète et notes légèrement charnues rencontrent des esters, du vernis et de la colle. Une viscosité insaisissable et épaisse, salée, fruitée amère et lourde. J'adore cet arôme de citron vert juteux associé à des notes de bbq umami et de banane cuite trop mûre, ainsi que de cannelle et de menthe et de mangue lassi ! Finale extrêmement longue, incroyablement savoureuse et complexe ! Vraiment délicieux. Probablement l'un des meilleurs rhums jamaïcains de cette année ! Seul le TECA 2005 est aussi bon... Pour moi, c'est probablement l'un des meilleurs et des plus extrêmes Long Ponds !

Le nez est une explosion de saveurs. Funky avec des esters, des fruits et d'amples notes de solvants et de massepain. Il y a aussi pas mal de bois une fois que l'on a dépassé les notes chimiques. Par rapport à la version 2010, ce vin est beaucoup plus mûr, sombre et fermé au début. Bien qu'il soit riche en esters, il est plus équilibré que le 2010 et moins agréable (en comparaison, bien sûr !). La bouche est également très agréable. Il est - dans le meilleur sens du terme - doux, équilibré et élégant. Mais ne vous méprenez pas. Il y a encore beaucoup de funk. Des fruits complexes (tropicaux et secs - j'y vois un peu de cerise) se mêlent au bois et aux esters. C'est très riche et le long vieillissement sous les tropiques donne de brillants résultats, présentant un rhum sombre et lourd sans être trop boisé ou amer. Excellent ! En bouche, le 2010 est plus enjoué et les notes d'esters sont beaucoup plus percutantes. Il est beaucoup plus adstringent et " dans votre visage ". Les deux sont brillants, mais les expériences de dégustation sont assez différentes : vieux et sombre contre funk. Les deux sont excellents. Par rapport à l'embouteillage plus jeune du NRJ 2005, les deux partagent clairement le même ADN. Les années supplémentaires de vieillissement tropical ont clairement transformé le profil vers des notes plus sombres et boisées. Les esters sont beaucoup plus domptés et les fruits secs sont plus présents dans le mélange.

Un rhum dégusté au WLP. Un nez de massepain et de colle avec des fruits secs. On retrouve en bouche la colle avec du végétal et pas mal d’amertume et beaucoup de fruits tropicaux. La finale est longue sur le bois et des fruits secs. Un beau rhum mais un peu décevant en comparaison directe avec le HLCF du WLP que j’ai personnellement beaucoup aimé.

Edit : réessayé aujourd'hui au MaiTai avec le TWJ LP STC♡E. Le méga coup de foudre Wow, quel super rhum. Très délicieux. Goûté brièvement entre les samples. Une fois, je l'ai goûté juste après l'avoir versé et j'ai oublié de le finir. Après plus d'une heure dans le verre, je trouve qu'il s'est encore amélioré. Une comparaison avec les autres Cambridge n'a pas encore eu lieu.

Aujourd'hui, une comparaison croisée avec le nouveau 18 ans d'âge STC❤️E et le 13 ans d'âge. Je suis d'abord surpris que le 18 ans soit un peu plus clair dans le verre. Avec un vieillissement plus long, je m'attendais à l'inverse. Au nez, le nouveau est nettement plus présent (mais cela peut aussi être dû au fait que le 13 a été ouvert plus longtemps). La note de colle et l'ester sont plus clairement perceptibles... pour le reste, les deux sont déjà très semblables. En bouche, le vieillissement prolongé se traduit par une note boisée plus prononcée, qui reste toutefois dans de très bonnes limites. D'un point de vue visuel, je trouve le 18 un peu plus doux et plus rond que le 13. Mais ce ne sont que des nuances. En fin de compte, les différences sont nettement moins importantes que prévu. La finale n'est pas aussi longue. C'est là que la 13 marque des points. En conclusion, les deux sont d'excellentes mises en bouteille. Personnellement, je préférerais la 13

Une comparaison directe avec les deux autres Camdridge (quel est le pluriel correct ici 😂) n'a pas encore eu lieu, mais l'impatience l'a emporté et je déguste d'abord celui-ci seul. Comme on pouvait s'y attendre, il y a plus de bois sur le pot-pourri de fruits fermentés STCE. Il y a aussi de la vanille dans les solvants, ainsi qu'une superbe note umami avec des feuilles de curry et du bacon. Il a en tout cas besoin d'un peu plus de temps dans le verre et s'épanouit vraiment bien. On est récompensé par un rhum très riche et opulent avec un superbe équilibre de maturité tropicale intense, d'umami et de notes fruitées décadentes.

Colle, vernis, esters, solvants et un peu d'alcool sont très présents au début. Avec plus de temps dans le verre, les notes sucrées, fruitées et épicées dominent. En bouche, des esters, de la colle, du trop. Des fruits, mais aussi du bois, des épices et des notes amères. Une comparaison directe avec son jeune frère (RX416) est encore attendue. Edit:En comparaison directe avec le Cambridge 2005 13y (RX416), les deux embouteillages ne se distinguent guère l'un de l'autre. Celui-ci est éventuellement un peu plus dompté dans l'ensemble et apporte - surprise - un peu plus d'arômes du fût. Les deux mises en bouteille sont excellentes, mais le prix du jeune frère est nettement plus attractif.

Wow this is just really good Jamaica! So complex and flavoursome, yet more rounded and mature compared to the little brother 2010 released earlier. Esters and funk, lots of Glue and solvents, then a mouthful of tropical & dried fruits. Perfectly aged with a touch of well balanced wood influence. A wonderfully long finish. A must try for jamaica fans!

12.05.2024 Dégustation à domicile avec plus de tranquillité qu'au Whisky Lige 2023 😊 Nez Boisé léger, rond, équilibré, complexe, fruité, minéral léger, menthe légère, café léger, chocolat léger. Bouche Huileuse, équilibrée, élégante, orange légère, minéral léger, menthe légère, naturellement douce, bois léger, épices. Finale Moyenne à longue, naturellement douce, équilibrée, chocolat léger, huileuse, miel léger, caramel léger. Note supplémentaire. Quel équilibre entre tous les éléments de ce rhum, une pièce de résistance à mon avis. Le verre vide contient du caramel, du chocolat léger, des fleurs légères et du chocolat. -------------------- #4354 22.10.2023 Whisky Live 2023

Critère de qualité : immédiatement après le versement, une mouche à fruits vient se faufiler. 😉 Au nez, il y a d'abord de la colle, mais elle laisse rapidement place à des fruits tropicaux fermentés. En bouche, c'est puissant, fruité et un peu muscaté, l'alcool se répand dans toute la bouche de manière chaude et clairement poivrée. À l'aveugle, je l'aurais plutôt considéré comme un NY entièrement tropical, mais j'ai dégusté relativement peu de rhums de LP. Ce n'est pas mon profil préféré, mais je n'évalue pas ici mon goût, mais la qualité d'un rhum à travers mon expérience gustative. Et ce rhum est, à mon humble avis, de grande qualité. Le soleil des tropiques lui sort du cul ! 😊

Un échantillon en aveugle, reçu par Olivia pour le cadeau de Noël et déjà goûté le 21 décembre. Autant le dire tout de suite : je n'aurais jamais pensé à LP. Un nez vraiment super, très équilibré, puissant et les fruits secs rappellent presque Appleton.😀 En bouche, c'est riche, puissant et funky. Fromage bleu.😅 Finale épicée avec du bacon. Super ! Un super rhum!😀😀Merci à la Bavière pour ce super échantillon !

C'est un excellent rhum, mais pour moi, le premier Cambridge est plus rond et plus fruité. Ici, l'amertume et le bois dominent un peu. Néanmoins, il se situe dans le haut du panier

La comparaison directe avec les 12 et 13 ans n'a pas encore eu lieu, mais il est certain que le Cambridge de 18 ans est à nouveau dans le mille. Il est lourd, complexe, mais pas trop boisé. En bouche, il est doux et velouté, accompagné d'une sauce à rôtir typique. En fin de bouche, tanins / tonneau.

Un Long Pond Cambridge particulièrement vieux (18 ans) et qui suscite naturellement des attentes élevées. Le nez est dense, tiraillé entre les notes phénoliques et médicinales, le fruité acidulé et exotique (ananas, banane, mangue, citron vert), le boisé épicé (voir umami) et les notes florales. Un profil bien équilibré au nez en tout cas. L’attaque en bouche offre un bel équilibre entre astringence et gourmandise, avec pas mal de fruits exotiques (ananas, banane, agrumes) et d’épices qui contrebalancent les notes médicinales et florales. On a un rhum élégant et structuré, où l’alcool est bien intégré. La finale est longue et très aromatique. Les fruits arrivent tels un raz-de-marée avec la papaye, la mangue et le citron vert, tandis que les tanins viennent ciseler le palais. On a encore une fois une bonne maîtrise des différents arômes. Si la qualité intrasèque du rhum est indéniable, cela vaut-il une hausse de prix aussi grande ? Difficile de justifier la supériorité de ce rhum face au Cambridge 2010 sortie l’année d’avant, à un prix pratiquement deux fois plus bas. Le rapport qualité / prix ne vaut pas la chandelle ici.