Velier Caroni 35th Release Heavy Trinidad Rum (Trespassers) HTR 1996

le nez : le caramel coulant laisse la place à un boisé très prononcé, genre vieux meuble oublié chez un antiquaire. Le côté empyreumatique est incroyable, avec ces arômes de sucre brûlé, de tabac. Il y a aussi du cuir très âgé. La vanille est extrêmement gourmande tout du long. A chaque inspiration, on sent des effluves qui varient et c'est incroyable de complexité. Le pétrole et les hydrocarbures propres à la distillerie sont là, mais sans être entêtant. Ils s'estompent rapidement pour laisser la place à une corbeille de fruits tropicaux, notamment l'ananas bien mûr. Juste après, on est sur du cacao amer, du chocolat noir à 85%. Quand je pensais en avoir terminé, c'est de la cire à bois, genre Pliz ou O'Cedar, que ma mère mettait sur nos meubles qui me ramène dans mon enfance. Quel truc de dingue ! Rien ne brûle le nez et on voyage dans le temps avec plein de souvenirs d'enfance avec ce rhum. On se prépare psychologiquement au 70,1° d'alcool pour la bouche. Et... Rien ! Aucune brûlure ! C'est chaleureux et aromatique mais j'ai connu des rhums à 50% plus agressifs. Là encore, la complexité est folle. Le tout est dans une rondeur réconfortante. Du caramel à foison, de la vanille aussi. On est sur le côté pâtissier d'un far breton, avec ce rhum très gras en bouche, très puissant en goût. Le tabac et le cuir sont affirmés, et nous rappelle l'âge de la mixture. Le bois brûlé, avec ce fumé, donne de la voix et un raffinement exquis. Étrangement, très peu de marqueurs sales en bouche, à part encore cette cire d'abeille pour les meubles. Les fruits exotiques sont tout doux en arrière fond sur le palais, avec un ananas rôti. Il y a aussi un côté floral qui passe à un moment sans arriver à bien le cerner. La fin de bouche laisse une fraîcheur assez étonnante. La finale est longue et langoureuse, sans être non plus interminable. On sent une pellicule huileuse qui reste sur la langue et le palais. Le boisé du fût nous amène encore dans la cale d'un navire, où sont stockées des épices exotiques.

Pour Caroni, 1996 a peut-être été l'année où les meilleurs rhums sont sortis ! Et cet intrus le confirme ! Nonobstant son degré élevé et le tout parfaitement intégré ! La note typique de goudron/pétrole/caoutchouc est présente mais pas excessive et se fond avec toutes les autres saveurs ! Un rhum extraordinaire !

Un Caroni qui n'a pas son pareil.

Wouaw ! Puissant mais super bien maitrisé, plein de douceur et de gourmandise. Intense concentré profond et délicieux, voici comme je le qualifierais. Un rum exceptionnel !

Simply perfect. The 70.7 degrees must have evaporated because it's a candy.

Rhum ultra expressif au profil typique de Caroni du millésime 1996. Equilibre parfait entre les notes rondes et sales avec quelques fruits tropicaux confits. L'intégration de l'alcool est parfaite. Un monstre absolu et mon rhum préféré de tous les temps avec son frère 1992 FP 💘.

Jour 11 du calendrier Samples de luxe. Un rhum dont la bouteille a été ouverte et aussitôt mise en mignonnettes. Donc aucune oxygénation ce qui explique la quasi non présence des marqueurs Caroni. Au-delà de la piqûre de l’alcool, un nez très doux avec du sucre candi, du cuir et du bois. En bouche on retrouve la même sensation. L’alcool est très bien intégré (impossible d’imaginer 70,1 %) et les arômes arrivent tout de suite après. Encens, fumé, vieux cuir et vieux bois. J’imagine une église séculaire avec des bancs en bois, des coussins en cuir usés par le temps. Dehors c’est la ville avec sa circulation et ses relents de goudron. La finale est splendide et longue. Arômes profonds et larges. J’avais parié sur un très vieux Demerara. A regoûter impérativement avec de l’oxydation. Regouté et il me semble encore meilleur.

Un Caroni qui fait office de poids lourd dans sa catégorie. Le nez est parfaitement maîtrisé, oscillant entre les notes empyreumatiques et sales de Caroni d’un côté (goudron, caoutchouc, notes fumées, menthol, tabac, cuir), les notes fruitées (fruits exotiques, mangue, fruits secs avec le raisin) et boisées de l’autre. L’aération fait venir des épices chatoyantes (vanille, poivre) et des notes gourmandes sur l’amande, le café, le caramel et une touche pâtissière. Un profil olfactif d’une grande profondeur et d’une belle complexité. L’attaque en bouche relève d’une épopée épique, à la fois très intense et très savoureuse. L’alcool est certes présent, mais extrêmement bien intégré pour 70,1%. On retrouve le goudron, le caoutchouc, le vieux cuir et les notes fumées, mais aussi un boisé lourd, puissant mais très bien fondu qui tapisse le palais, accompagné de notes épicées et chaudes, de chocolat au lait, de café espresso ainsi que des notes de noix et de tabac. Les fruits sont pratiquement absents, mais le caramel et un voile mentholé viennent donner de la rondeur au profil vers la fin de bouche. Un rhum dantesque qui fait vivre une expérience gustative hors du commun. La finale est extrêmement longue, chaleureuse, sèche mais tout aussi délicieuse et harmonieuse. Le côté sale et empyreumatique ressurgit avec le boisé intense, le cuir et les notes torréfiés portées par le café, le chocolat et les noix. On retrouve également quelques notes médicinales, du tabac et du menthol qui jouent à cache-cache. Les épices, le caramel et un soupçon de toffee confèrent gourmandise et profondeur à ce profil extrême. Bien qu’il soit à boire avec parcimonie, c’est un superbe Caroni en tout point et un parfait représentant de son Millésime.

Très bel équilibre entre la terre, les fruits et la douceur. Très haut dans l'échelle des ( 96 ) Caronis pour moi personnellement.

C'est un très, très bon Caroni. Dès que la bouteille est ouverte, vous savez que c'est un Caroni. Le bois est lourd et fruité à la fois, et bien sûr le caoutchouc et le goudron avec des épices. La bouche est complexe et bien équilibrée. L'ABV est très bien intégré en plus de cela. La bouche est complexe et bien équilibrée. L'ABV est très bien intégré en plus de cela. Encore une fois lourd sur le bois avec des fruits, des épices et encore une fois le caoutchouc et le goudron avec un léger sucre brûlé et un soupçon de cuir. La finale est très longue avec du bois, du caoutchouc, du goudron, des épices et des raisins secs.

Quel beau rhum, vraiment sympa !

Une vraie planche ! Mais l'alcool pourrait être mieux intégré.

Un caroni étonnant de gourmandise, surtout vu le degré d'alcool. La finale est longue et colle aux dents. Une grande réussite.

Excellent style lourd Caroni, quelle bombe ! 💣😍

Epic Velier Caroni Tasting 2023 : Très aromatique et intense, l'alcool élevé apporte du poids, mais aussi de l'expressivité. En bouche et en finale, beaucoup de vanille. Excellent Caroni 1996, même s'il n'est pas tout à fait au sommet du millésime.